Le
processus de démocratisation intégrale au Niger a pris son envol dans les
années 90. Après trois décennies de
régime de parti unique et de dictature militaire, il a été durement éprouvé par
les remises en cause de l’Etat de droit que le pays a connu en 1996, 1999, 2010
avec la survenance des coups d’Etats militaires. Ceci a pour corollaire la
fragilisation de la démocratie et de l’Etat des droits dont les conséquences
ont été durement ressenties par les populations.
Cependant
il est heureux de constater l’existence de plusieurs institutions tant
publiques associatives chargés de défendre et de promouvoir les droits
humains à travers la tenue de plusieurs activités relatives à l’éducation sur les droits humains, la
citoyenneté et de sensibilisation sur la
culture démocratique.
A
tout cela s’ajoute, l’avènement de la décentralisation, qui est une opportunité
pour les couches les plus marginalisées de s’exprimer et de participer au
processus de prise de décisions.
Mais, en dépit de ces avancées enregistrées
aux plans législatif et institutionnel,
les effets escomptés sont loin d’être atteints du fait de la faible
effectivité du cadre juridique, de la quasi-absence de visibilité des actions
des pouvoirs publics en matière d’informations, éducation et communications à
l’endroit des populations rurales qui en sont les plus durement éprouvées.
Face
à cette réalité criarde, l’une des solutions adoptées par de nombreux
organismes de défense et de promotion de droits de l’homme, consiste à
s’engager dans l’exaltante mission d’informations et sensibilisation des
populations vivant en milieu rural.
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